Le cabinet

J'ai fait le choix de ne conseiller et défendre que les salariés et les assurés, afin de me consacrer pleinement à leurs causes.

Après avoir étudié le Droit à Lyon et en Angleterre, j’ai obtenu le Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA) et prêté serment en 2003. J’ai exercé quelques années à Lyon avant que ma passion pour les montagnes ne me conduise à Annecy, où je suis installée depuis 2006.

Depuis, je conseille et défends exclusivement les salariés dans leurs relations de travail, du début à la fin, et les représente en cas de difficultés ou de démarches contentieuses devant les Conseils de prud’hommes et les Cours d’appel.

J’interviens également aux côtés des assurés sociaux et des victimes dans leur parcours en matière de Sécurité Sociale. Je les accompagne et les assiste devant les juridictions de Sécurité Sociale (Pôle Social du Tribunal Judiciaire et Cour d’appel).

Dans ces missions, mon assistante, Madame Murielle DONATI, constitue une aide précieuse au quotidien, contribuant à un accompagnement et une défense de qualité.

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Faire appel à Maître Carole MARQUIS

Au sein du cabinet, nous nous efforçons de maintenir des standards élevés grâce à trois principes fondamentaux :

Soutien aux salariés et aux assurés

Mon engagement exclusif envers les salariés et les assurés vous garantit une défense et un conseil totalement alignés sur vos intérêts. Ce choix de spécialisation me permet de développer une expertise approfondie et ciblée.

Écoute vertueuse

Chaque dossier est traité avec une écoute attentive, assurant une compréhension complète de vos besoins et préoccupations. Cette approche personnalisée favorise une relation de confiance et une défense de qualité.

Disponibilité et réactivité

Je m'attache à être disponible et réactive, fournissant des réponses rapides et des solutions adaptées. Mon objectif est de vous accompagner sereinement et efficacement dans toutes vos démarches juridiques.

Droit du Travail salarié à Annecy

Prendre rendez-vous maintenant et protéger vos droits

Avec plus de 20 ans d’expérience, je me consacre exclusivement à la défense des salariés et des assurés sociaux, offrant des conseils juridiques personnalisés et une représentation consciencieuse devant les juridictions compétentes.

Foire aux questions

Découvrez notre FAQ pour obtenir des réponses rapides aux questions les plus fréquentes sur vos droits en tant que salarié(e) et/ou assuré(e) et les services juridiques que nous proposons.

Vous avez des problèmes de santé (qu’ils soient physiques ou psychiques) et vous estimez que ces difficultés sont en lien avec votre travail. Que pouvez-vous faire ?

Il convient au préalable d’identifier les raisons de la dégradation de votre état de santé. Il est par exemple possible de déclarer une maladie professionnelle lorsque la répétition de gestes au travail a provoqué une pathologie (comme les troubles musculosquelettiques : syndrome du canal carpien au poignet, syndrome de la coiffe des rotateurs à l’épaule, épicondylite latérale au coude, lombalgies…) ou lorsque votre contexte de travail s’est avéré nocif (dans ce cas, il s’agit souvent de pathologies psychiques telles que burn out, syndrome dépressif…).

La législation française impose à l’employeur de prendre les mesures nécessaires pour assurer votre sécurité et protéger votre santé physique et mentale au travail. Reste à voir si les mesures requises (formation du personnel, par exemple formation des managers à la prévention du harcèlement moral et des violences au travail, consignes suffisantes, équipements de sécurité adaptés…) ont été ou sont mises en œuvre par votre employeur. Si ça n’est pas le cas, alors sa responsabilité peut être recherchée, en matière de Droit du Travail mais également en matière de Droit de la Sécurité Sociale (d’où l’intérêt des deux approches de votre dossier). Si vous êtes dans cette situation, je vous invite à me contacter au cabinet pour évoquer les options possibles.

J’attire votre attention sur le fait qu’il y a des délais pour faire valoir vos droits. Il est donc préférable de ne pas trop tarder.

Y a-t-il un délai pour contester votre licenciement ?

Réponse : oui, vous disposez d’un délai assez court pour contester votre licenciement, en l’occurrence, sauf exceptions, 12 mois. Il convient d’être attentif car ce délai de 12 mois commence à courir à compter de la notification de la rupture du contrat de travail, c’est-à-dire lors de l’envoi de la lettre de licenciement. Si vous avez un préavis de 3 mois à réaliser, alors il ne vous restera concrètement plus que 9 mois à l’issue de votre préavis, pour saisir le Conseil de prud’hommes en vue de contester votre licenciement. Seul le dépôt de la requête (document qui répond à un formalisme rigoureux) auprès du Tribunal compétent, interrompt ce délai de 12 mois. 

Attention : le fait d’adresser un courrier de contestation à votre employeur, même en lettre recommandée avec accusé de réception, ne suffit pas à interrompre le délai. Il convient donc d’être réactif suite à votre licenciement.

Si vous souhaitez un avis sur la faisabilité et l’opportunité de contester votre licenciement, je vous invite à me contacter.

Est-ce que vous pouvez demander votre réintégration si vous contestez votre licenciement devant le juge ?

OUI : si vous contestez votre licenciement devant le Conseil de prud’hommes et que le juge estime qu’il est « sans cause réelle et sérieuse » (c’est-à-dire illégitime, non fondé) alors vous pouvez demander au juge de prononcer votre réintégration dans l’entreprise. Le juge est libre d’accepter ou de refuser. Sauf cas particuliers, votre ancien employeur peut aussi s’opposer à cette réintégration. 

Attention : il convient de bien mesurer les enjeux d’une demande de réintégration. Si vous souhaitez évoquer cette éventualité, je vous invite à prendre attache avec le cabinet.

Est-ce que vous acquérez des congés payés pendant un arrêt maladie ?

Jusque très récemment, la loi française n’accordait pas de congés payés au salarié en arrêt maladie (à distinguer de l’arrêt en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle qui est plus protecteur). C’est-à-dire que le compteur des congés payés (mentionné en principe sur votre bulletin de paie) était bloqué le temps de l’arrêt maladie. Désormais, sous l’impulsion du Droit européen, le Code du Travail français prévoit que le salarié en arrêt maladie continue d’acquérir des congés payés, selon certaines modalités.

Cette nouvelle législation est plus favorable au salarié malade et est dite « rétroactive ». Cela signifie qu’elle vous permet, sous certaines conditions, de réclamer des droits à congés payés et/ou à indemnité compensatrice de congés payés pour la période antérieure au 24 avril 2024. Si vous avez eu des arrêts de travail par le passé, y compris si vous avez quitté votre emploi (démission, licenciement, rupture conventionnelle…), il peut être opportun de vous pencher sur le sujet rapidement. Je me tiens à votre disposition pour faire le point sur vos droits.

Est-ce que vous pouvez toujours pratiquer une activité physique et sportive pendant votre arrêt de travail indemnisé par la Sécurité Sociale ?

NON : le versement des indemnités journalières de Sécurité Sociale est subordonné à l’obligation de vous abstenir de toute activité non expressément et préalablement autorisée. L’exercice d’une activité physique et sportive durant l’arrêt de travail doit donc faire l’objet d’un accord préalable et exprès du médecin qui a prescrit votre arrêt de travail. 

Est-ce que vous pouvez utiliser un enregistrement clandestin devant le Conseil de prud'hommes pour prouver le harcèlement moral contre votre employeur ?

OUI : la position des juges évolue et vous pouvez désormais, dans certains cas, vous prévaloir d’un enregistrement de votre employeur à son insu, dès lors que le juge estime que la production de cet enregistrement était indispensable à la preuve du harcèlement moral allégué.

Dans une affaire jugée récemment, l’enregistrement prouvait les pressions exercées sur la salariée pour qu’elle accepte une rupture conventionnelle, en la menaçant de licenciement. Si vous souhaitez davantage de précisions sur la portée d’un enregistrement, je vous invite à contacter le cabinet.